Les produits en vrac sont moins bons, ils sont mous ou ont perdu en saveur

FAUX

Les fabricants de produits destinés à être vendus en vrac sont vigilants à ne proposer à leurs clients, commerçants vrac, que des produits qui d’un point de vue microbiologique et organoleptique sont adaptés à ce mode de distribution. Ainsi, ils testent les recettes et calculent la durée de vie de leurs produits en tenant compte de toutes les étapes de la vente en vrac : ouverture de l’emballage amont par le commerce, transvasement et stockage du produit dans un silo ou dans un bac à pelle, conservation du produit dans un contenant chez le consommateur.

De leur côté, les magasins doivent respecter scrupuleusement les bonnes pratiques de la vente en vrac, notamment en matière d’hygiène et de rotation des stocks, afin de garantir une conservation optimale et les qualités organoleptiques du produit.

Les commerces vrac formés par Réseau Vrac appliquent ainsi des règles d’hygiène très strictes notamment sur l’entretien des équipements de vente, sur les conditions de température et d’humidité pour le stockage des produits, ainsi que des règles sur l’approvisionnement afin de pratiquer des niveaux de rotation des produits limitant des durées excessives de stockage.

Le vrac ce n’est pas hygiénique

FAUX

L’hygiène des denrées alimentaires et la sécurité des produits sont des obligations de résultat qui s’imposent à tous les produits qu’ils soient vendus préemballés ou non. Ce sont les bonnes pratiques d’hygiène qui diffèrent d’un mode de distribution à l’autre. Ainsi, un fromager garantit l’hygiène et la qualité du fromage vendu à la coupe sur son étal, au même titre qu’un fromage préemballé.

Dans le cadre de la vente en vrac, les points de vente doivent appliquer des bonnes pratiques d’hygiène et des process spécifiques à ce mode de distribution.

Les commerces vrac formés par Réseau Vrac vont même plus loin que la règlementation, par exemple en entretenant les équipements de vente à chaque changement de lots ou en désinfectant plusieurs fois par jour les instruments de service. Ces bonnes pratiques d’hygiène de la vente en vrac mises en œuvre dans les commerces formés par Réseau Vrac sont expressément félicitées par la DGCCRF dans son rapport d’enquête sur la vente en vrac en 2020.

Le vrac c’est cher

FAUX

Le vrac n’est pas un produit mais un mode de distribution. Il existe donc différents prix pour les produits vendus en vrac en fonction de leur qualité, de leur provenance ou de leur labellisation par exemple. Ainsi on peut aussi bien trouver du riz premier prix en vrac que du riz labellisé comme le riz de Camargue.

Ceci étant dit, le vrac revient moins cher que le pré-emballé car en payant au gramme on dépense moins :

  • Le vrac n’impose pas un minimum d’achat puisqu’on peut prendre seulement X centimes ou Y euros d’un produit et donc maîtriser son budget sans se priver. Avec le vrac, pas besoin de choisir entre les achats plaisirs ou de nécessité on peut faire les deux sans se ruiner grâce au choix de la quantité.
  • Le vrac ne pousse pas à la surconsommation. Ainsi pas de risque d’être tenté par des offres du type « 2+1 gratuit » qui incitent à acheter plus et donc à dépenser plus que son besoin initial. Sans compter qu’en achetant des produits en trop grande quantité, ils peuvent risqués d’être jetés sans même avoir été consommés.

Je peux faire mes courses en vrac même si je n’ai pas pensé à prendre des contenants avec moi

VRAI

Les commerces vrac mettent à la disposition des consommateurs des contenants neufs payants et/ou des contenants de récupération à titre gratuit : des bocaux, des bouteilles, des flacons, des bidons, des sacs en tissu, ... Vous pourrez réutiliser ces contenants pour vos prochains achats dans n’importe quel point de vente vendant des produits vrac. Certains commerces incitent au réemploi des contenants en mettant en place un dispositif de consigne.

Les commerces et rayons vrac doivent être en mesure de prouver que les contenants qu’ils mettent à la disposition des consommateurs sont propres et aptes au contact des produits notamment alimentaires. Les commerces formés par Réseau Vrac appliquent des protocoles de lavage, de désinfection et de stockage des contenants définis et précis.

Des sachets kraft sont également mis à disposition à titre gratuit pour dépanner les consommateurs. Ils peuvent en pratique servir plusieurs fois dans n’importe quel point de vente, même si ces emballages ne sont pas légalement considérés comme des contenants réutilisables.

Il y a moins d’informations sur les denrées vendues en vrac que sur les denrées alimentaires emballées

VRAI

Lorsque vous achetez des tomates farcies chez le boucher, vous n’avez pas les mêmes informations que lorsque vous achetez ce même produit dans un format préemballé. Par exemple, vous ne connaissez pas la liste des ingrédients ou les valeurs nutritionnelles du produit acheté à la coupe. Cela s’explique par la règlementation actuelle qui impose plus de mentions obligatoires pour les denrées préemballées, que pour celles non préemballés qu’elles soient vendues en libre-service ou à la coupe.

A date, pour les denrées non préemballées, les seules mentions qui sont obligatoirement affichées sont la dénomination de vente, l’état physique (séché, pasteurisé, etc.), les allergènes et le prix au kilo ou au litre. Pour certains produits comme les viandes, les fruits et légumes ou les produits biologiques, il y a des mentions obligatoires supplémentaires.

Dans l’attente d’une clarification des règles légales d’étiquetage des denrées vendues en vrac en libre-service, les commerces formés par Réseau Vrac sont incités à aller plus loin que la règlementation en affichant plus de mentions que les seules mentions obligatoires afin d’améliorer l’information des consommateurs notamment sur l’origine, la composition, la qualité, les conditions de conservation et de préparation des produits.

Il n’y a aucune traçabilité des produits vendus en vrac

FAUX

Tous les produits sont soumis aux mêmes obligations de résultat en termes de traçabilité, qu’ils soient préemballés ou non, qu’ils soient achetés au marché, chez le boucher ou dans un commerce vrac. Ces derniers appliquent pour les produits vendus dans des silos ou des bacs à pelle, les mêmes règles et process de traçabilité que votre fromager ou votre poissonnier. Ainsi, en cas de rappel d’un produit que vous achetez en vrac ou au marché, vous serez informé dans les mêmes conditions par vos commerçants qui utiliseront leurs outils de gestion de la traçabilité.

Les commerces formés par Réseau Vrac appliquent des outils rigoureux de suivi, de gestion et d’enregistrement des numéros de lot des produits. Ces bonnes pratiques d’hygiène de la vente en vrac mises en œuvre dans les commerces formés par Réseau Vrac sont expressément félicitées par la DGCCRF dans son rapport d’enquête sur la vente en vrac en 2020.